Nouvelle activité, nouvelles technologies, accompagnement clients… J’ai eu besoin de « poser mes valises », en me posant la question de la solution pour « déconnecter », retrouver un esprit zen et serein, objectif.
La méthode « Pleine Conscience » a fait écho à l’occasion de ma rencontre avec Yves.
Il est arrivé à point nommé, et ce qu’il proposait correspondait à ce que je recherchais.

Quels sont les bénéfices de la pleine conscience, médiation ?
Une « reconnexion » à soi. Une prise de conscience qu’il faut prendre le temps de prendre soin de nous.
S’écouter. Déconnecter son mental qui a une forte tendance à s’emballer, et à prendre le dessus facilement.
Etre dans l’instant présent, le vivre pleinement.
Redécouvrir des sensations oubliées.
Etre attentif à soi.
S’octroyer des parenthèses, pour respirer pleinement, et le mot respirer prend tout son sens.
Oxygéner son corps et son mental, son esprit.
Prendre conscience que ce souffle que nous oublions, et qui est devenu mécanique, et le souffle de la vie.
S’attacher à ressentir son corps.
La notion de témoin de certaines situations me parle maintenant pleinement.
Prendre du recul. Analyser objectivement.

Ais-je radicalement changé depuis que je pratique la pleine conscience ?
Non. Je reste qui je suis profondément ;
Je me suis simplement libérée des contraintes, qui n’en sont plus.
Je prends du recul sur les sensations, les sentiments, les situations.
J’écoute pleinement, j’observe. Je m’ouvre plus aux autres, et je ressens les sentiments des autres, en étant à l’écoute des miens.
J’ai « déconnecté » du téléphone, pris du recul sur mon activité professionnelle, ce qui m’a conduit à l’exercer différemment, mais mieux, en étant encore plus disponible, mais selon mes règles et mon cadre.
Une écoute à 100% de mes interlocuteurs, qui me permettent d’être pertinente dans mes échanges.
J’apporte une bienveillance naturelle, sans m’encombrer de questionnements.
Je me sens plus équilibrée, plus en phase avec mon moi profond.
Cela s’applique aussi à ma vie privée.

Je pourrais écrire encore des lignes et des lignes.
La Pleine Conscience m’a libérée, et me permet d’être moi.

Merci Yves pour ta bienveillance

Frédérique.

La pratique de la Méditation suivie auprès d’Yves m’a apportée beaucoup de sérénité, de joie. J’ai énormément apprécié les textes lus et les exercices illustrés par des exemples vécus.

Je vous livre quelques situations vécues dans ma vie personnelle et les effets positifs ressentis grâce à la pratique de la Méditation :
– Prise de paroles parfaitement maitrisée : Attablée avec un groupe d’amis (11 personnes), je suis face à un ami dont je ne partage pas les idées politiques. J’ai pris une inspiration, je l’ai regardé dans les yeux et calmement je lui ai dit que l’homme politique, qu’il représenterait aux prochaines élections municipales, m’inspirait de la méfiance et du rejet. Mon ami m’a regardée avec des yeux ronds, surpris et ne m’a rien rétorqué alors qu’avant il aurait essayé de démolir mon avis.
Quelques semaines plus tard, mon fils présent le jour de ma prise de parole me reparle de ce moment et m’évoque sa surprise face à la non réaction de l’ami : « Maman, il y a eu un silence après ta prise de parole avec X. Tu l’as laissé sans voix, ce qui n’est pas dans ses habitudes ! »
Les séances de Méditation suivies auprès d’Yves sont à l’origine de cette force et confiance en moi qui
m’ont animées et portées lors de cette conversation.

– Savourer mon Moment Présent : J’avais garé un matin ma voiture à 20 minutes de mon lieu de travail afin de faire le chemin à pied et le vivre en Pleine Conscience.
En plein cœur de Grenoble, j’ai senti le parfum des feuilles mouillées, entendu le chant des oiseaux, le bruit des voitures ne m’agressait pas.
Arrivée sur mon lieu de travail, j’ai eu envie de partager ce délicieux moment avec mes collègues. Et un m’a dit surpris : «  Comment as-tu pu entendre les oiseaux en plein Grenoble ? ».
Et oui cette Méditation Informelle, pratiquée sur le chemin menant à mon lieu de travail, m’a permis d’ouvrir mes sens et de savourer mon moment présent.

Janine

J’ai senti que j’avais vraiment trouver ma voie avec la méditation et que je pouvais l’intégrer à ma vie. J’apprécie la méthode et la philosophie. Elle a la force d’unifier le corps, les émotions, l’esprit. J’espère trouver la volonté de m’y tenir, même (surtout) face aux difficultés.

Après l’engouement des premières séances, je mesure dans ma vie quotidienne :
– le poids des résistances de tout ordre
– les émotions qui me submergent
– la force du mental qui me perd.
– la notion de moment présent et par conséquence du tragique de la vie sans conscience, remplie de préjugés, pas ancrée dans le présent. Cela m’a permis de me donner une explication sur une angoisse profonde de vide en moi, et sur une absence de souvenirs qui m’inquiétait récemment au niveau de ma mémoire mais qui en fait trouve ainsi une explication simple. J’en fais aujourd’hui le constat douloureux.

Du coup je mesure l’ampleur mais aussi la puissance de la tâche.

Au fil des séances, j’ai pu ressentir, commencer à expérimenter dans ma vie ce qui constitue dans un premier temps des révélations, puis des points d’appui et de motivation pour moi:
– un contact plus “dense”, plus affiné avec le corps (scan corporel)
– la prise de conscience des jugements permanents, des filtres (l’histoire de la jeune fille et sa mère)
– la prise de conscience du pouvoir que l’on a dans la relation (l’écuelle du chat)
– l’idée de voile, de dissolution possible (accueil, mise à distance, le vieux sage)
– le rôle et les limites de l’analyse
– l’idée de moment présent (la vaisselle et la tasse de thé, si tu n’es pas présent ” ici” tu ne le seras pas davantage “là”, moi qui me dis toujours que cela sera mieux plus tard)
et cerise sur le gâteau :
– le sentiment d’intimité avec le souffle, de moi profond

Alors je médite comme je peux, je fais de mon mieux, et arrivera ce qui arrivera…
Merci Yves pour cette transmission avec rigueur et humanisme.

Annie

Je ne suis pas en mesure de dire que je ressens des effets notables aujourd’hui. Je suis en phase d’apprentissage.
J’ai pris conscience du besoin d’aller plus loin dans le processus mais j’ai besoin d’instaurer un rituel dans mon quotidien pour en sentir les effets.
Me connecter à mon corps est important.
Je suis tellement perméable à mon environnement que j’ai instauré une protection par rapport à mes ressentis versus mon propre corps, histoire de me «protéger ».
C’est cette protection qu’il me faut désormais aller apprivoiser.
Je suis consciente du plus que cela va m’apporter. Il me faut persévérer.
Mon hyperactivité ne m’aide pas, c’est elle qui me faut dompter.

Merci dans tous les cas pour ta bienveillance naturelle et ta générosité Yves !

Isabelle

Bonjour Yves,
Quand j’ai commencé le cycle de 8 semaines avec le groupe, j’avais une longue pratique de la
Méditation :
J’avais été initié à la méditation transcendantale en 1979, et je l’avais pratiquée régulièrement pendant de nombreuses années. (C’est une méditation sur un mantra)
J’avais fait aussi un stage d’une semaine de méditation Vipassana en Angleterre à peu près à la même époque.
Je méditais régulièrement matin et soir depuis des années

Le stage a redonné beaucoup d’énergie à ma pratique :

Il m’a fourni de nombreux outils que je vais pouvoir alterner
Il m’a rappelé l’importance de revenir à la pleine conscience chaque fois qu’on y pense dans la journée ; je pratique cela très souvent
Il m’a permis de mieux comprendre comment observer le mental et développer la conscience de l’être qui est toujours là mais qui est obscurcie par ce brouillard de pensées plus ou moins conscientes
La lecture des livres de Khabak Zinn et d’Eckhart Tolle m’inspire beaucoup aussi.
Notamment, j’ai noté sur un tableau les 7 attitudes qui fondent la pratique de la pleine conscience (dans le livre « Au cœur de la tourmente ») et me les rappeler m’aide beaucoup quand les angoisses remontent.
Au chapitre 6 de Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tollé explique l’importance d’être en contact avec le corps énergétique ; je comprends que le scan corporel est un moyen systématique d’approfondir et d’élargir ce contact
Puisque tu demandes des critiques constructives, je pense qu’il serait bien d’insister un peu plus sur ces 7 attitudes, de manière globale ; peut-être ajouter une page dans le livret où ces 7 attitudes seraient listées et expliquées. (Je pense que certaines personnes, comme moi, sont aidées par ce genre de liste)
En tout cas, je te remercie de ta disponibilité et de la grande qualité du stage que tu as animé pour nous. Je t’appellerai dans quelques jours pour prendre un rendez-vous car j’aimerais te demander quelques conseils.
Bien amicalement

Thierry V

Bonjour Yves,

Merci encore de nous avoir si bien guidés et accompagnés pendant le cycle de la méditation de pleine conscience, toujours avec les conseils, l’écoute et les mots justes à chaque membre du groupe.
Merci pour ta grande disponibilité et générosité qui ont permis tant d’échanges entre nous, la rencontre de belles personnes nous renforçant à chaque séance un peu plus avec tant d’énergie.

C’est avec une grande motivation que je suis venue chaque lundi, me poser, observer, trouver le calme en moi, me retrouver tout simplement dans l’instant présent, c’est une nécessité avec la vie agitée que nous menons et qui nous éloigne de l’essentiel.
Tu nous apprends la respiration, ce souffle qui emplit notre corps, apaise notre esprit et calme le mental, ce souffle qui nous concentre et nous apporte de la détente du réconfort, de la stabilité et beaucoup de force.
J’ai pratiqué tous les jours la méditation guidée que tu nous proposais comme exercices chez nous, ce qui m’a permis de bien progresser.
Pendant ces semaines passées avec toi et le groupe j’ai ressenti de belles émotions, beaucoup d’amour et de bienveillance.
J’attends avec beaucoup d’enthousiasme les séances de suivi que tu nous as proposées.

Merci Yves pour cette découverte qui me permet d’être mieux dans ma vie , plus consciente de ce qui se passe maintenant, en accord avec moi-même, et j’ai bien compris aussi que nous devons prendre soin de la vie sous toutes ses formes.

Anne-Marie

Ayant pratiqué puis arrêté la méditation bouddhiste il y a assez longtemps, je désirais reprendre cette pratique dans un cadre guidé. Le stage que j’ai effectué avec Yves Brest a rempli cet objectif. Les différentes pratiques enseignées durant ce stage agrémenté de lectures enrichissantes de textes choisis m’ont apporté beaucoup de bienfaits et m’encourage à méditer un peu chaque jour pour avancer sur le chemin de « l’être » plutôt que du « faire » avec l’aide des séances audio fournies ou en autonomie.
Je remercie Yves pour sa bienveillance et sa présence « en pleine conscience » durant tout ce stage, pour la transmission de sa longue expérience de la pratique de méditation et pour sa philosophie de vie.

Patrice

Pour moi, au départ, la méditation s’inscrivait dans une démarche plus large visant à soulager des douleurs chroniques parfois invalidantes. J’ai trouvé ce soulagement pendant certains temps de pratique, avec cette joie intérieure profonde de sentir un corps enfin apaisé, détendu, amical. Mais Yves m’a conduit a bien d’autres découvertes, la principale étant de domestiquer le flot incessant des pensées pour vivre avec saveur ce qui se passe ici et maintenant. Respirer, faire quelques pas, parler avec des proches, prendre un repas, écouter les bruits environnants : tout retrouve un relief, une intensité, une consistance qui rendent le quotidien plus beau, tout simplement.

Benoit

J’ai participé à 8 séances de méditation et une journée complète de stage, avec notre formateur Yves Brest.
Je recommande vivement aux personnes qui m’entourent de participer à leur tour à ce stage, d’une part car Yves est une personne non seulement de cœur mais avec une grande pratique de la méditation en pleine conscience, ce dernier ayant trente années d’expérience dans ce domaine, d’autre part ce stage nous fait littéralement voir la vie autrement.
En effet, par la pratique de la méditation Yves, notre maître de stage nous a fait prendre conscience de ” l’instant présent «dans chaque instant ou geste de notre vie. Que ce soit en marchant (application de la marche méditative) ou en mangeant nous pouvons appliquer la pleine conscience pour être dans ” l’ici et maintenant”.
Par l’application de méditations assise, le scan corporel, la marche méditative ou les divers exercices de respiration, nous prenons conscience de notre corps et en maîtrisons le stress.
Ces exercices à faire autant que possible nous font lâcher le mental et porter notre attention sur le coeur. Ce qui apporte sérénité, meilleur qualité de sommeil et joie de vivre au quotidien.
Merci à Yves de m’avoir fait connaître et appliquer la méditation, ma vie est différente dans la mesure où à chaque instant je m’efforce d’être dans le bien fait de la pleine conscience et de l’instant présent.
Lorsque nous en prenons conscience nous nous apercevons qu’il n’y a plus de notion de temps et que le temps c’est ” ici et maintenant” !

Jacqueline

Je suis profondément reconnaissante à Yves pour les échanges et les connaissances qu’il nous a transmis durant ce stage, et, j’en profite au passage pour me féliciter moi-même d’avoir pris l’initiative d’y participer….
Oui, j’ai appris à me féliciter…me féliciter de prendre du temps pour moi, pour me reconnecter à mon corps et comprendre combien j’ai subi la dictature de mon cerveau et de toutes les pensées qui le traverse. Comprendre également que prendre du temps pour soi n’est pas égoïsme.

Je ne pensais pouvoir avoir des résultats si rapides et si perceptibles ; autrement dit, en quelques semaines, ma vie est différente. Je la regarde sous un œil nouveau.

D’abord, le sommeil qui s’est amélioré.
Puis une humeur plus stable. Je suis mieux avec moi-même, je suis mieux avec les autres.
Prise de contact avec mon corps, découverte étonnante de l’énergie qui circule et de la magie du souffle.

Je ne me débats plus pour tenter de garder la tête au-dessus de l’eau dans un flot tumultueux de pensées, je suis remontée sur la rive. Même si je retombe de temps en temps, je sais comment y remonter.
Je continue le travail commencé, je casse mes automatismes et croyances j’en ai encore beaucoup, mais je suis sur le chemin.

Merci Yves et à bientôt pour la suite….

BRIGITTE

Avant de démarrer la méditation, je vivais un peu comme tout le monde : le nez dans le guidon, la main dans l’engrenage, la tête au projet suivant à peine celui en cours terminé. Mais ça, c’était avant la méditation, comme pourrait le dire la publicité !

trouver une à qui il pourra faire une petite place dans son quotidien. Et avec quel bonheur ! Le débutant peut s’attendre à deux types d’effet.
Les premiers arrivent à très court terme : une sensation de calme, légère d’abord, puis de plus en plus prolongée au fur et à mesure des séances, une reconnexion avec des sensations corporelles oubliées.
Les seconds tardent à se faire sentir mais sont plus saisissants : vous avez l’impression d’avoir le regard plus clair sur les instants que vous vivez, les personnes qui vous entourent, et même le lieu dans lequel vous vivez ! Sans pour autant connaitre le secret de l’univers (là, nous avons encore quelques millénaires, voire plus, pour nous en approcher), j’ai pris conscience de choses que je ne voyais pas alors qu’elles étaient en évidence sous mes yeux !

Et au final, c’est à mon sens le plus grand bonheur que j’ai pu trouver dans la méditation : réellement apprécier chaque instant qui passe, chaque lieu, chaque personne, pour ce qu’il est vraiment, et pas par anticipation ou selon mon imagination. Et notre imagination n’est pas toujours le meilleur juge… alors à tous les hésitants, n’imaginez plus la méditation et tentez de la vivre au moins quelques minutes 

Stéphane

Bonjour Yves,

Je réponds tardivement à ta demande. Je souhaitais pratiquer seule avant de témoigner.

Quand je me suis lancée dans l’aventure de la pleine conscience, je voyais le cycle comme une technique à essayer pour aller mieux dans ma vie et me reconstruire suite à ma dépression.
Je suis venue sans grande attente particulière, me disant, au mieux je ferai une découverte, au pire je perdrais un peu de temps.
Dans un premier temps, notre rendez-vous du lundi, m’a permis de réaliser à quel point, je prenais rarement du temps pour moi. Avoir ce rendez-vous, m’a ouvert la porte des autorisations à prendre soin de moi et m’accorder du temps pour ne “rien faire”.
Avoir le droit de ne rien faire et observer (ou écouter). Prendre le temps de faire les choses, sans précipitation, une à la fois et ressentir ce qu’on est en train de faire. Etre présent.
Cette phrase “je suis présente” est celle qui revient le plus souvent. Quand je sens que ma machine intérieure s’emballe, que la mer des émotions s’agite, je me demande “Suis-je présente ?”
La réponse est non. Alors je pose mon attention sur mon souffle, sur un objet ou je compte. Et je surfe sur les vagues. Et surtout je me félicite et me remercie d’avoir pris conscience de la situation.
Bien évidemment parfois, il y a encore des moments où je me noie, où la colère explose. Mais je sombre moins, moins fort, moins longtemps. Et je repense aux moments d’apaisement. Ces moments d’apaisement qui sont précieux et qui sont la récompense d’un entrainement régulier.
Comme tu le disais souvent, c’est simple et compliqué. Oui, il est compliqué de prendre du temps, de faire une pause pour pratiquer. Mais aujourd’hui, je trouve cela essentiel. Cet apaisement est trop précieux pour ne pas prendre le temps de pratiquer.
Yves, je voudrais te remercier de m’avoir guidé dans la pratique, permis de mettre le pied à l’étrier, de renouer avec les bonheurs simples.
De retrouver la joie de profiter de mes enfants.
De profiter de leurs rires, leurs sourires, leurs grimaces que je voyais sans les retenir, ni les ressentir.
Merci pour ce magnifique cadeau. Et je suis certaine que l’aventure ne fait que commencer et que d’autres découvertes personnelles viendront au fil du temps.

Et oui, je serai intéressée par des samedis “pleine conscience”.
Bonne journée, encore merci.

Elodie

Depuis déjà quelques années j’avais envie de trouver une association pour pratiquer la méditation pleine conscience, sans réellement chercher. Lors du confinement, j’ai essayé de me lancer seule avec l’aide d’internet. Je me suis très vite rendu compte que, pour moi, ce n’était pas suffisant. Mais le peu que je pratiquais alors m’a très vite fait comprendre que je voulais aller plus loin, avec des personnes « physiques » afin d’apprendre cette pratique.

Depuis mon veuvage, je ne fais que survivre, marcher à côté des autres dans une autre dimension.
Masque de vie mis sur le visage chaque jour afin de me fondre dans la foule ….. Seuls mes enfants, mes petits-enfants me donnaient la force de continuer.

Mon envie d’aller vers la méditation marque le début d’un nouveau départ, une ouverture vers les autres.
Lors des séances guidées, j’ai pris plaisir à apprendre, à partager, à rire avec mes compagnons de méditation. Découverte des différentes possibilités, pratiques, et surtout de ce mental qui nous mène par le bout du nez. Fierté de réussir à le combattre, même pour quelques minutes pour l’instant….

La méditation m’apporte sérénité, calme et une autre vue de cette vie, ma vie, que je dois vivre pleinement, en ayant conscience que je ne peux plus changer le passé et que de belles journées sont encore à venir. Il suffit de savoir les voir, les sentir.

Dans ma vie de tous les jours, j’ai changé : plus calme, plus apaisée, moins anxieuse et lorsque l’angoisse pointe son nez, je pratique, je pratique, je pratique….. Je suis beaucoup plus dans le temps présent, plus ouverte, à l’écoute, des autres. Je m’amuse à pratiquer dans les files d’attente (au lieu de m’énerver…), sentir ma respiration dans les lieux les plus insolites, faire de la marche méditative dans la neige avec les raquettes aux pieds, voir la beauté des paysages, reprendre un réel contact avec ce qui m’entoure.

La pratique de la méditation est exigeante, demande de l’engagement chaque jour mais m’ouvre un avenir tellement plus doux, plus clair que cela en vaut la peine.

Je vois enfin une lumière au fond du tunnel…..

Claire

La méditation est en train de changer ma vie

Longtemps, je me suis demandé ce qui clochait chez moi, jusqu’à ce que je prenne conscience, à plus de 40 ans, que j’étais un “zèbre”, c’est à dire quelqu’un très de très émotif, avec des pensées foisonnantes.
On peut aussi appeler ce genre de personne des “hauts potentiels” ou des “surdoués”, mais la dénomination est trompeuse : on a l’impression que c’est un avantage, alors que dans la réalité, pour moi, cela a été un véritable handicap, qui m’a coûté énormément dans ma vie personnelle et professionnelle. Dépressions, burnout, pensées suicidaires, colère, insatisfaction chronique, tout ça pendant plus de 20 ans.

Lorsque j’ai demandé à ma psychothérapeute comment maîtriser mes émotions et mes pensées dysfonctionnelles, elle n’a pas eu la moindre fraction de seconde d’hésitation : elle m’a suggéré la méditation.

Le lendemain je m’inscrivais pour le prochain cycle de formation d’Yves BREST, et comme j’étais très, très mal, j’ai commencé à pratiquer seul avec des ressources glanées sur internet.

La méditation n’a pas comblé mes attentes. Elle les a dépassées.

Avoir un cerveau bourrés d’émotions et qui va vite, c’est comme piloter une voiture de course avec des pneus lisses sur une route sinueuse et verglacée : je passais mon temps à partir dans le décor. Le propos de la méditation est précisément d’apprendre à contrôler les émotions et les pensées, sources de tant de mes ennuis.

Aujourd’hui, je sais que la méditation m’accompagnera le reste de ma vie. Le diabétique a son insuline, l’asthmatique la ventoline, moi le zèbre j’ai enfin trouvé une vraie solution de long terme. Bien sûr, j’ai pris des anti-dépresseurs, j’ai consulté des psychiatres et des psychologues. Mais les médicaments ne font pas tout. Et lorsque ma psychologue me disait de ne pas penser à telle ou telle idée nuisible, en mon fort intérieur, j’avais envie de dire “oui, mais comment ?”. Pendant des années, on m’a dit de ne pas sombrer, ne pas me noyer. Mais seule la méditation m’a vraiment appris à “nager”. Elle seule m’a donné de vraies méthodes pour reprendre le contrôle au coeur de la tempête.

Toi qui lis ce témoignage, et qui peut-être va t’inscrire, garde ce qui suit à l’esprit :

* pratique, pratique, pratique. Quoi que tu en penses, tu as 10 minutes par jour à consacrer à cette activité. Même en déplacement, même au coeur de la tourmente, surtout au coeur de la tourmente. Personnellement, je sais que c’est lorsque j’ai le moins envie de méditer que j’en ai le plus besoin.

* Ne te méprends pas sur la méditation. L’idée n’est pas de maintenir pendant des heures ton esprit vide. Méditer c’est ramener son esprit à l’instant présent, chaque fois qu’il s’échappe, inlassablement. Moi qui ai un tout petit peu d’avance sur toi (mais qui part de très loin), dis-toi qu’en 10 secondes, mon esprit a pu s’évader 10 fois, et que 10 fois je l’ai ramené à l’instant présent, au souffle. Chaque fois que ton esprit s’égare et que tu t’en rends compte est une victoire. Ne te culpabilise pas de ne pas pratiquer assez.

Félicite-toi de pratiquer.

Christophe

C’est difficile de résumer la richesse qu’Yves et la pleine conscience m’ont apporté !

Mais voici un résumé :

La première fois que je suis allée voir Yves je voulais savoir si la pleine conscience pouvait m’apporter autre chose que les différentes techniques que j’avais pu déjà expérimenter.

J’avais des attentes précises sur la gestion d’insomnies, d’angoisses, de ruminations incessantes et une sensation d’être dispersée et de ne plus trop savoir ce que je voulais.

De suite Yves m’a inspiré confiance, son écoute et sa disponibilité m’ont donné envie de m’engager dans un cycle de pleine conscience avec lui.
Pendant le cycle, le contrat moral que j’avais avec lui et surtout avec moi et les enregistrements m’ont permis de pratiquer tous les jours.

J ‘ai vu rapidement des effets positifs sur ma vie et sur tous les points pour lesquels j’étais venu.
Cela fait environ un an que j’ai découvert la pleine conscience.

Depuis je gère beaucoup mieux mes angoisses, je n‘ai presque plus d’insomnies, j’ai enfin trouvé une façon d’apaiser mon mental pour qu’il arrête de tourner en boucle.

Je découvre également des nouvelles sensations et instants de plaisir dans le quotidien en étant tout simplement présente à ce que je fais, en vivant en pleine conscience.

Je me surprend à faire la cuisine en pleine conscience sans penser à autre chose, sans être envahie par des pensées : juste pleinement là, les odeurs, les couleurs, les crépitements dans la poêle, respirer… alors qu’avant la cuisine était pour moi une corvée, une perte de temps !

Je sais que la pleine conscience fait maintenant parti de ma vie ou plutôt j’ai envie de vivre ma vie de plus en plus en pleine conscience.

Yves m’a guidé, soutenu, toujours dans la bienveillance, l’écoute.
Nos nombreux échanges en groupe m’ont nourri.
Ses conseils, ses mots m’accompagnent encore.

Ses encouragements à pratiquer toujours et encore m’ont permis d’en arriver là : être de plus en plus souvent pleinement présente et ressentir au fond de moi l’importance, la richesse et la fugacité du moment présent.

Merci Yves, merci la pleine conscience !

Anne

Dans mon cas, comme pour beaucoup de personnes, je pense, la pratique de la pleine conscience m’a permis de redécouvrir mon corps, ce grand oublié dans nos vies de stress, qui nous donnent l’illusion que seul notre esprit fonctionne et a droit de cité. Mais justement, alors que l’on pense que c’est habituellement l’esprit qui dirige le corps, la pleine conscience nous permet de découvrir que notre corps s’exprime, a ses propres exigences, une “pensée” qui est faite de ces mouvements qui se produisent en nous, ces flux incessants, le sang qui circule dans nos veines, le coeur qui bat… Mais surtout, surtout la force de l’air qui emplit non seulement nos poumons mais le corps tout entier… La respiration, expirer, inspirer, apprendre à le faire, découvrir que l’air s’insinue dans des parties insoupçonnées, les membres inférieurs, supérieurs, le ventre surtout que l’on append à contrôler. Le scan corporel qui permet de s’incarner à nouveau, ressentir la pesanteur, parvenir à être enfin ce que nous n’aurions jamais dû cesser d’être…

Et puis l’attention au présent, la redécouverte du monde, sa présence subtile. Les mille petites choses qui habituellement nous échappent mais que les artistes savent saisir, sont à nouveau disponibles. Une expérience récente: assis en tailleur sur une crête, avec une chaîne de montagnes à l’horizon. Inspirer à fond pour faire entrer en soi les sommets, être ces sommets, ressentir la puissance qu’ils dégagent, la beauté du monde. C’est une expérience de bonheur instantané, simple, tellement facile à réaliser. On découvre la vanité du monde factice dont on veut nous faire croire qu’il est le seul possible…

Mais aussi la découverte que les autres sont finalement plus proches de nous que ce nous pensions. Il suffit de vraiment écouter autrui, saisir en même temps les signes, les expressions sur le visage, les marques les plus infimes des sentiments qui s’amorcent, qui se dessinent un instant. La pleine conscience nous permet cette attention à l’autre qui contribue à le faire exister à nos yeux, mais aussi à le faire exister à ses propres yeux. C’est la forme la plus parfaite de la reconnaissance. J’existe à travers l’autre et l’autre existe à travers moi dans une réciprocité parfaite. Du moins si se met en place un dialogue authentique. La pleine conscience permet de nous y préparer.

Merci Yves pour cette découverte, pour la découverte de cette lenteur essentielle qui nous permet de goûter à la vie à nouveau.

Pierre